L'intérêt croissant pour handisport

"L'opinion publique à l'égard du handisport a énormément évolué ces dernières années", déclare Guillaume. "Lorsque j'ai commencé à travailler pour le Comité paralympique belge en 2010, nous avons vraiment dû convaincre les gens que les athlètes paralympiques sont aussi de vrais sportifs de haut niveau. J'ai le sentiment que nous avons progressivement dépassé ce stade et que les gens le comprennent maintenant. Cela est dû en partie à l'attention croissante des médias pour les Jeux paralympiques, mais aussi à l'attention sociale pour des questions telles que la diversité et l'inclusion. Vous remarquez par tout que le respect pour le handisport a très fortement augmenté et que les athlètes sont une source d'inspiration pour de nombreuses personnes en tant que parangons de persévérance."

"L'attention croissante portée à handisport est important pour attirer les partenaires qui veulent s'engager avec nous pour construire un cadre professionnel pour le handisport. En ce sens, la coopération avec VIGO est également une énorme valeur ajoutée pour nous. Les personnes handicapées qui se rendent chez VIGO pour une aide orthopédique sont également initiées aux possibilités du handisport. Prenez le projet Octopus, par exemple, dans le cadre duquel les enfants auxquels il manque une jambe ou un bras peuvent demander une prothèse sportive gratuite. Ces enfants prennent souvent goût au sport et, qui sait, peut-être deviendront-ils plus tard des champions paralympiques. De telles initiatives valent leur pesant d'or pour nous. Ensemble, nous veillons à ce que les personnes handicapées aient accès au sport. Le sport est un droit fondamental et c'est à partir de cette vision commune que nous travaillons avec VIGO depuis longtemps."

"Nous constatons que nous sommes sur la bonne voie et que la professionnalisation croissante de nos activités porte ses fruits. Aux Jeux paralympiques d'été de Pékin, nous n'avons obtenu qu'une seule médaille de bronze. En 2012, il y avait 7 médailles, en 2016, 11 et à Tokyo 2020, il y en avait même 15 avec l'or pour Michèle George, Laurens Devos et Peter Genyn. Ces médailles nous aident à continuer à faire connaître le handisport. En 2024, les Jeux paralympiques auront lieu à Paris. Ce n'est pas loin et nous devrions en profiter pour attirer plus de supporters sur le site afin de renforcer la perception du handisport. Nous nous en réjouissons déjà beaucoup", conclut Guillaume Gobert.