Le casque de redressement imprimé en 3D

Un confort de port et une esthétique améliorés

« Lorsque les parents viennent nous trouver pour obtenir un casque de redressement pour leur bébé, ils ont surtout 2 inquiétudes : ils se demandent s’il est confortable pour leur enfant et ils ont peur de ce que leur entourage va penser ou dire », explique Maaike Vanwynsberghe, prestataire de soins en orthopédie pédiatrique à VIGO.

« L’impression 3D du casque de redressement représente, d’un point de vue comme de l’autre, un grand pas en avant. Le MyCRO Band imprimé en 3D est jusqu’à 55 % plus léger et jusqu’à 67 % plus fin que les casques de redressement traditionnels. En outre, ce casque est ouvert au niveau des zones qui ne doivent pas être traitées. Sa conception ouverte, plus légère et plus fine le rend plus confortable à porter pour le bébé, mais il a également l’air moins robuste. Son revêtement peut être lavé à la main, afin d’éviter les odeurs désagréables dues à la transpiration et de le rendre plus hygiénique. »

Initiation plus précoce du traitement

« Un casque imprimé en 3D est plus fin et plus léger. Il nous donne la possibilité de démarrer le traitement plus tôt. Pour un casque de redressement classique, nous devions attendre que le bébé ait 6 à 7 mois afin que les muscles de la nuque et du cou soient suffisamment développés pour pouvoir soutenir le casque. Ce casque alternatif peut être porté dès l’âge de 4 à 5 mois, car il est moins lourd sur la tête. Un fait très important, car la recherche (1) montre qu’une initiation plus précoce du traitement produit de meilleurs résultats dans les cas graves de plagiocéphalie positionnelle ou de déformation crânienne. Le port d’un casque peut, en principe, démarrer jusqu’à l’âge de 1 an, mais la croissance du crâne de l’enfant devient plus lente à cet âge. Le casque a donc moins d’impact. »

Scan 3D et mesures de la pression

« Pour fabriquer un casque de redressement imprimé en 3D, on commence par réaliser une cartographie en 3D de la tête. Grâce à ce scan 3D, nous pouvons garantir que le casque sera à la bonne taille. Cette prise de mesures est également plus agréable pour l’enfant », ajoute Maaike.

« Pendant le traitement, qui dure entre 3 et 6 mois, un contrôle est prévu toutes les 6 semaines. Nous scannons à nouveau la tête et mesurons la pression sur le crâne à l’aide de capteurs de la pression. Si nous voyons que la pression risque d’être trop importante à un certain endroit, nous adaptons le casque afin d’éviter que des escarres se développent. »

Moins de contrôles nécessaires grâce à un système de fermeture innovant

« Avec le casque de redressement traditionnel, les enfants devaient passer un contrôle toutes les 2 semaines. Aujourd’hui, cet intervalle est passé à 6 semaines. Un avantage pour les parents qui travaillent, puisqu’ils doivent moins souvent venir en consultation. Cela s’explique par le système de fermeture coulissant rétractable automatique et breveté du MyCRO Band. Ce système de fermeture s’adapte automatiquement à la tête du bébé, ce qui le rend facile à enfiler et réduit considérablement le risque d’escarres. »

« Cette méthodologie scientifique nous permet d’évaluer de manière précise le déroulement du traitement. Une valeur ajoutée pour le médecin, les parents et l’enfant. Les premières réactions des parents et des médecins ont été très positives jusqu’à présent. De plus en plus de médecins voient le casque de redressement imprimé en 3D comme une alternative valable, car le confort de port est bien plus grand pour l’enfant. C’est une évolution qui donne de l’espoir », conclut Maaike.