Paralympics: dans les coulisses du service d'entretien technique d'Ottobock

Mais les athlètes ne seront pas les seuls à vivre une expérience phénoménale. Ottobock sera, une fois de plus, de la partie ! Depuis les Jeux paralympiques de Séoul en 1988, Ottobock, principal partenaire des Jeux d’hiver et d’été, est présent sur place avec une équipe internationale de techniciens (dont les collaborateurs VIGO) pour entretenir et réparer les aides orthopédiques et les aides à la mobilité des athlètes dès que cela est nécessaire.

Nous avons rencontré Peter Franzel, responsable Events & Exhibitions chez Ottobock, pour lui demander quel rôle joue le centre de service technique et en quoi il est important.

164 collaborateurs, une disponibilité 24 h/24 et 7 j/7, 2 500 réparations

« Les Jeux paralympiques de Paris vont à nouveau tenir de l’exploit », affirme Peter Franzel. « Notre centre d’entretien technique occupera environ 650 mètres carrés dans le Village paralympique. 15 autres petits centres d’entretien seront également disponibles sur les lieux des compétitions.

Afin de tout préparer, nous arrivons sur place 2 semaines avant l’ouverture officielle. En tout, 164 collaborateurs, issus de 41 pays et parlant 32 langues différentes, seront présents. Nous nous attendons à réaliser environ 2 500 réparations. »

« Notre objectif ? Être au service des athlètes 24 h/24 et 7 j/7 pour entretenir et réparer leurs aides orthopédiques et leurs aides à la mobilité afin qu’ils puissent se concentrer sur leurs performances sportives.

Quelle que soit la marque de leur prothèse, orthèse ou fauteuil roulant, nos techniciens disposent de toutes les connaissances nécessaires pour réaliser tous les travaux d’entretien et de réparation possibles sur différentes marques. Nous jouons un rôle essentiel, car si l’aide ne fonctionne pas comme il se doit au moment clé, l’entraînement de l’athlète aura été vain. C’est ce que nous cherchons à éviter à tout prix. »

Un service rapides et des milliers de pièces de rechange

« Évidemment, les réparations ne sont pas toutes simples. C’est pour cette raison que nous emportons beaucoup de matériel avec nous : perceuses, piqueuses, fours, appareils de soudure, fraiseuses, imprimantes 3D, sans oublier de grands établis avec tout l’outillage nécessaire.

Nous disposons également d’une énorme quantité de pièces de rechange de tous les grands fabricants d’aides orthopédiques. Ceux-ci nous envoient leurs pièces à l’avance afin que nous puissions effectuer l’entretien en leur nom, puisqu’ils n’ont pas d’atelier propre aux Jeux. Les athlètes paralympiques peuvent donc directement s’adresser à nous. »

Chaque détail compte

« Les athlètes paralympiques s’entraînent de manière de plus en plus professionnelle. Lorsque l’on sait qu’à peine 0,4 seconde séparait la première et la cinquième place lors du sprint sur lames de 100 m hommes de la catégorie T63 aux Jeux paralympiques de Tokyo, on se rend compte que le moindre détail peut être déterminant. À chaque réparation, nous tenons compte de chaque détail. Un joli défi qui nous tient en haleine. »

Innovation

« Autre évolution : les réparations intègrent de plus en plus d’innovations technologiques parallèlement au travail manuel. Les imprimantes 3D côtoient désormais les fraiseuses et les scanners afin que nous puissions imprimer des pièces en 3D sur place. Cette avancée numérique représente un véritable gain de temps et nous donne la possibilité d’aider un plus grand nombre d’athlètes plus rapidement », conclut Peter Franzel.